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    Je me souviens. Je m'étais lancé dans des aller et venues avec un manche qui n'en supportait pas moins que les expériences in vivo. Sur l'oreiller cela eu au moins l'effet de crêper sa fillasse. J'étais parti avec une alsacienne. Je me retrouvais avec Mère bigoudène. J'explouffa enfin. Nous étions à Venise. Dans cette chambre, nous n'avions pour seul horizon qu'un puit de jour. Avant notre départ, elle avait savouré&e « Chambre avec vue ». Moi, je n'avais rien compris à « Mort à Venise ». Elle lisait « syllogismes de l'amertume » d'un peut-être philosophe. Mahler, Mahler, est ce la 5ème ? Elle me jouait sa Duras, grand dévoreuse d'homme, pygmalionne de jeunes écrivains en devenir. Elle, frigide depuis 2 générations. Aux entres actes, elle levait ses jambes au ciel et me questionnait : « Et mes jambes, tu les aimes mes jambes ? ». Je n'avais pas vu le film, mais j'étais impuissant. Lui ayant mis un doigt profond je cru lui découvrir un kyste. A notre retour, elle couru chez un gynécologue pour se faire vérifier. Il n'y avait rien. Elle, et toute ses cousines de sciences politiques, avaient une tuberculose, une leucémie et une valve à changer via le dos. Et elle rêvait des jours où nous aurions nos ébats entre des portes, sous des douches et jusqu'à de hauts lustres. Au beau jours où nous serions prêts.

     



    - "Sur ta queue raide rouge, je soupoudre du Paprika".



    - "Tu n'as pas connu Hiroshima".



    - "Sur tes bleus de jambes, je vaporise du Diabolika".



    - "Tu n'as pas connu Hiroshima".



    - "Par un bout de bouche, je libère Vaselina".



    - "Tu n'as pas connu Hiroshima".






    - "Tu langueras ma bequille, boite de rustine ne suffira pas".



    - "Tu n'as pas connu Hiroshima".


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